samedi 8 mai 2010

Les Rosiers, mes rosiers ... ma passion depuis plus de 15 ans

Ce soir, j'ai le goût de vous parler des rosiers.
Ils sont une histoire : http://hortiauray.com/Petit-historique-de-la-rose

Depuis la nuit des temps, la rose est fortement utilisée, exploitée et cultivée.

Souvent je m'identifie à la rose: robuste et pourtant semble si fragile et surtout imprévisible mais qui s'adapte assez bien toutes sortes de situations.

Mon point ce soir est la culture des rosiers hybrides, je ne peux concevoir que des gens perdent des rosiers hybrides, années après années et qu'ils doivent les remplacer.

Surtout quand il fait plus de 10 degré, même en mars ou qu'en avril et même mai, je vois des cônes à rosiers sur les rosiers. J'ai le goût d'aller frapper à la porte des gens et leur dire d'enlevé les cônes et leur expliquer pourquoi, qu'il est grand temps de le faire.

C'est pourtant simple (quand on connait les points fragiles des rosiers hybrides);
La faiblesse du rosier hybride est la greffe. C'est ce qui doit être prit en considération, même si vous l'enterré à plus de 5 cm sous le sol, il doit être protégé l'hiver. Il peut cependant toléré une température de -10 degré celcius.

Comment je les protègent pour l'hiver:

J'attend que le sol soit gelé pour commencer la protection hivernale. (j'ai déjà été obligé d'écarter la neige pour les protéger)
Mais avant, vers le début ou mi-novembre je les abaisse à 30 cm du sol (pour que le cône à rosier soit capable de couvrir le rosier). Je couvre d'au moins 15cm de peat-moss, que je compact autour de la base du rosier.
Pourquoi du peat-moss (mousse de tourbe) car il est imperméable et garde les racines et le point de greffe au sec, pendant l'hiver.

Et ensuite je met le cône que j'ai troué de deux trous (pour l'aération, pour ne pas avoir de condensation dans le cône, qui peut causé de la moissisure) et met des briques ou roches pour les retenir fixent.

Et je retire le cône le plus tôt possible au mois de mars. Souvent le cône est dans la glace, ce n'est pas grave, je le soulève même si je dois le briser. Et je laisse le peat-moss. Il faut ce rappelé que les hybrides peuvent supporter jusqu'à moins 10 degré celcius.

Cette année (2010) fut exceptionnelle, il a fait beau tellement tôt en mars.
Et oui, j'ai enlevé les cônes et il y avait encore de la neige autour des cônes, mais le jour il faisait plus de 10 degrés Celsius, c'était déjà trop chaud pour eux. Mais je laissai le peat-moss, par précaution. Nous étions quand même qu'au début de mars. J'ai finalement enlevé le peat-mosse deux semaines plus tard.
J'ai introduit du compost, Biofort (des algues marines, riche en calcium), dans le sol.
Si vous considérez qu'il est trop coûteux, vous pouvez utiliser le compost de crevette, qui contient aussi du calcium (c'est l'écorce des crevettes qui procurent le calcium quand ils se décomposent)
J'ai bêché (retourné la terre) avec une binette à 4 dents ( ça va plus profond que la binette à 3 dents).
Deux semaines plus tard, j'ai enrichi d'engrais (j'utilise l'engrais à tomate, car il y a du calcium, ce que les rosiers aiment), si vous n'avez pas d'engrais à tomate, le sel d'Epsom peut faire l'affaire; 1/2 cuillère à thé par rosier.

Dès la sortie des feuilles, même petites, j'applique l'huile de Nime ( même s'il n'est pas homologué, au Québec, comme fongicide et insecticide, j'en applique, le concentré : 2 ml par litre d'eau. On peut se le permettre au trois semaines et même 4 semaines.
Comme il est huileux, l'eau de pluie perle sur les feuilles.
Huile de Nime agi comme fongicide, il renferme la tâche noire et l'empêche de se propager.
La tâche noire est la cause de la diminution de la floraison, car moins de feuilles, pour la photosynthèse qui donne l'énergie pour la floraison.
Et par son goût et sa senteur nauséabonde sert de répulsif à certains insectes tels que :
Tenthrèdes: qui mange le limbe du feuillage et qui pond ses oeufs dans l'apex des tiges, qui empêche la sève de montée et qui inhibe la formation de boutons floraux ou les fait avorter.

Pour plus d'information sur les ennemis des rosiers voici un site très intéressant: http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/info_verte/roses/maladies_ravageurs.htm
Qui donne d'excellents trucs pour reconnaître les symptômes problématiques des rosiers.

Biensure, que la taille au printemps est très importante, car le rosier a besoin d'aération, pour être moins vulnérable aux maladies.
Tant que le centre du rosier est bien dégagé et qu'aucune branche fasse de l'ombre sur d'autres branches, vous mettez toutes les chances de votre côté.

Quand les fleurs fanes, il faut les enlever, sinon elles produisent des graines.
Pendant qu'elles produisent des graines, elle ne produisent pas ou moins de fleurs.
Si par malheur, vous avez de la tâche noire et que les feuilles tombent sur le sol, il faut les enlever, car la maladie fongique se propage et reste dans le sol. Surtout, de grâce, ne pas incorporer les feuilles, affectées de tâche noire, au sol ( en pensant qu'elles vont se décomposer). La tâche noire persiste dans le sol et se propage, même sur les rosiers supposément résistants aux maladies.




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